Voici le désert - poème IV

j’ai contemplé cette dimension jadis depuis une colline  

j’ai vu les neiges l’écrire sur le sentier nomade 

les rivières du silence s’étaient taries dans ton sourire 

les froncements arqués de tes désirs dessinaient des palmiers

dans les lits d’anciennes rivières que l’eau avait désertés 

 

sur la langue assoiffée de ma dégustation

mijotaient des vents de cumin

 

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Comments: 2
  • #1

    rechab (Tuesday, 02 September 2014 10:05)


    Les montagnes un jour, ont basculé,
    Happées par un gouffre,
    Les eaux se sont taries,
    Et je suis resté seul,
    Juste au bord de la falaise .
    La coupure brutale du sentier,
    Déserté de ton sourire.
    Et de parole, que celle
    De mon propre écho,
    Le vent d'épices,
    Son amertume , celle du soufre .

  • #2

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